Dans une interview accordée au journal Le Parisien, le ministre de la Santé Olivier Véran explique pourquoi il rechigne à qualifier les nouvelles mesures de ‘confinement’.
"Je me refuse à parler de confinement tout simplement parce que ce n’en est pas un !", s’exclame le ministre de la Santé. Olivier Véran explique ensuite qu’il y a un an, lors des signatures des arrêtés du confinement, le mot d’ordre était : ‘Restez chez vous’. Pour le ministre, ce terme évoque aux Français "les semaines difficiles qu’ils ont passés enfermés chez eux".
S’il devait improviser un slogan, ce serait : "s’aérer pour souffler, se distancier pour se protéger". M. Véran insiste : "on n’empêche pas la population de sortir, on limite les réunions à l’intérieur", car se promener dans un parc, faire du vélo… "On en a besoin pour ne pas craquer". Pour lui, les nouvelles mesures "font la jonction entre santé physique et santé mentale" face à la Covid-19 qui continue de perdurer.
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A la question du Parisien si ce troisième confinement est bien le dernier en France, le ministre de la Santé explique en premier lieu que déjà, le second confinement, il n’en voulait pas. Mais c’était pour "sauver la vie de Français". "Je ne rêvais pas plus d’un couvre-feu", assure-t-il ensuite…
Olivier Véran reconnaît que les semaines à venir vont être difficiles, mais il dit garantir que "la vaccination change la donne", que la mortalité des plus âgés baisse, idem quant aux contaminations chez les soignants. Il estime que "ces signaux prometteurs" laissent présager "une sortie ferme et définitive de la pandémie".
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