Sarah Beamish, présidente du Conseil international d’Amnesty International, a vanté les qualités de la Française Agnès Callamard notamment son acuité intellectuelle, sa grande expérience internationale des droits humains ainsi que sa voix courageuse.
Amnesty International a annoncé, lundi 29 mars, la nomination de la Française Agnès Callamard comme secrétaire générale de l’organisation basée à Londres. Experte en droits humains, elle succède à la secrétaire générale par intérim Julie Verhaar pour un mandat de quatre ans. "La combinaison de son acuité intellectuelle, de sa grande expérience internationale des droits humains et de sa voix courageuse la rend hautement qualifiée pour défendre notre mouvement", a confié Sarah Beamish, présidente du Conseil international, dans un communiqué relayé par Ouest France.
Entre 1995 et 2001, Agnès Callamard avait déjà occupé le poste de cheffe de cabinet de Pierre Sané, secrétaire général d’Amnesty International de l’époque. Jusque-là, elle a été rapporteuse spéciale de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires. La nouvelle secrétaire de l’organisation a récemment mené une enquête sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018. Dans un tweet posté vendredi, elle a souligné qu’avec sa démarche, elle a reçu des menaces de l’Arabie Saoudite. Une information que le royaume avait démentie.
"Là où les gouvernements et les entreprises cherchent à faire taire ceux qui dénoncent leurs abus, à dissimuler la vérité et à saper ou rejeter les normes des droits humains, les enquêtes rigoureuses et les campagnes intransigeantes d’Amnesty International sont plus essentielles que jamais", a souligné Agnès Callamard dans le communiqué annonçant sa nomination.
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