Le ministre de l’Education national, Jean-Michel Blanquer, ne cesse de défendre la non-fermeture des écoles.
Dans un entretien, publié sur internet par le journal Le Parisien, samedi soir, le ministre de l’Education national, Jean-Michel Blanquer, ne cesse de défendre la non-fermeture des écoles.
Il a ainsi parlé de la recrudescence des violentes bagarres entre jeunes notamment en région parisienne du début de cette année. Selon le ministère de l’Intérieur, les agressions entre bandes rivales ont augmenté de près de 25% entre 2019 et 2020.
"Ce qui s’est passé est très grave", a confirmé le ministre en précisant que cette violence que l’on voit chez les plus jeunes serait d’ailleurs pire si les écoles avaient été fermées. "On sait que le confinement crée des difficultés", a-t-il renchéri.
Jean-Michel Blanquer a ainsi martelé que dans les approches du ministère, les mineurs sont prioritaires avec l’ouverture des écoles, collèges et lycées.
Outre les établissements scolaires, il a également annoncé la réouverture, en premier pour les mineurs, des infrastructures sportives, dès que les conditions sanitaires le permettront.
Le ministre a par ailleurs, plaidé pour la généralisation des programmes mettant autour de la table ceux qui interviennent dans la vie d’un enfant : parents, école, police, justice, associations, et communes.
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Pour faire face à ces violences entre les jeunes, Jean-Michel Blanquer a aussi indiqué mener "une action conjointe" avec ses homologues de l’Intérieur, Gérald Darmanin et de la justice, Eric Dupond-Moretti.
Cette action a pour objectif de combattre le phénomène aux abords des établissements. "Cela se traduira par des actions résolues pour mettre fin à la violence et aux trafics autour des collèges et lycées. Nous avons déjà commencé à intensifier la lutte contre les stupéfiants", a-t-il annoncé.
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