La ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, est revenue sur le harcèlement scolaire, dimanche 14 mars.
De nombreux enfants et adolescents ont été ces derniers temps victimes de harcèlement à l’école. La ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a parlé de ce fait au micro de France Info, dimanche 14 mars. Elle a ainsi annoncé la création d’un comité des parents contre le harcèlement scolaire, moins d’une semaine après la mort d’une adolescente de 14 ans, selon Ouest France.
Selon la ministre, le comité devrait réunir la police, la gendarmerie, les acteurs éducatifs, associatifs et les parents. Ces derniers n’ont pas encore été assez partie prenante sur la question du harcèlement. "Je crois qu’aucun parent n’imagine que son propre enfant est en train de participer à un phénomène de harcèlement ou de cyberharcèlement", a-t-elle estimé.
Marlène Schiappa a également indiqué, lors de cet entretien, qu’il faut une vigilance accrue de la part des parents. Pourtant, ils ne seraient suffisamment pas "outillés", surtout sur internet.
Elle va ainsi lancer ce comité, dans la semaine, avec des associations comme l’Unaf, e-Enfance, des personnalités, comme Fabienne Servan-Schreiber et d’autres. "Nous allons travailler ensemble autour des maisons de conscience et des familles qui sont des outils créés par la Gendarmerie nationale", a-t-elle précisé.
Selon la ministre, "des grilles d’évaluation du danger" devront être créées par le comité avec la collaboration des associations, et des spécialistes dont des pédopsychiatres. Le but est de doter les parents d’outils pédagogiques et psychologiques afin d’accompagner leurs enfants, leur poser des questions et détecter les phénomènes de harcèlement.
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