Un appel à un #MeToo des territoires, ayant collecté 150 signatures, a pour but de dénoncer les "violences sexistes et sexuelles" au sein de certains conseils municipaux.
Dans une tribune, publiée lundi 8 mars sur le site de Franceinfo, 150 signataires unissent leur voix pour dire qu’il est temps "pour les formations politiques de prendre leurs responsabilités" face à des violences sexistes et sexuelles dont ils sont coupables. Il s’agit d’un appel pour écarter les candidats auteurs de "violences sexistes et sexuelles".
Parmi ses signataires figurent des élu(es) locales, des militant(es), des collaborateur (ices), des candidat(es) aux régionales, des parlementaires, des responsables d’associations ou encore des artistes. "Jour après jour, la parole des victimes de violences sexuelles se libère. Mais à quand une libération de l’écoute dans les partis politiques ?", indiquent les signataires de la tribune, rapporte Francetvinfo.fr.
Dans la liste des signataires figurent la candidate aux régionales en Île-de-France Audrey Pulvar, le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire, le parlementaire LFI Manon Aubry, Caroline De Haas (NousToutes), ou encore la comédienne Anny Duperey.
Par le biais de cet appel à un #MeToo des territoires, les victimes de violences sexistes et sexuelles sont invitées à "témoigner des faits en écrivant aux partis (...) afin que des listes écartant les candidats sexistes et responsables de violences puissent être constituées".
Pour rappel, le 12 novembre 2019, une première tribune appelant à un #MeToo des territoires signée par 250 personnalités du monde politique, associatif, artistique ou militant a été publiée sur le site de Franceinfo.
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