Le lundi 1er mars, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, a martelé son opposition quant à un confinement de sa ville le week-end, comme c’est le cas à Nice ou Dunkerque, en marge de la lutte contre la Covid-19…
Après une réunion avec les maires d’arrondissement, la préfecture de police et l’Agence régionale de santé (ARS), Anne Hidalgo a tenu à faire savoir qu’elle soutenait l’accès aux espaces publics pour les Parisiens, demandant une accélération du rythme de vaccination.
Dans des propos relayés par les médias français comme France Info, la maire explique, que "plus on restreint les espaces publics et les temps d’aération pour les familles, moins on lutte contre le Covid". Mme Hidalgo ajoute que "c’est ce que nous avons appris du premier confinement : à l’extérieur, on a moins de risques d’attraper le Covid dès lors que l’on porte un masque et que l’on est respectueux des gestes barrières".
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En marge de la lutte contre la Covid-19, Anne Hidalgo propose aux enseignants "de faire cours fenêtres ouvertes en profitant notamment du retour des beaux jours". La maire de la capitale propose également à l’Education nationale de permettre aux enseignants "de faire classe en extérieur toutes les fois que cela sera possible".
Elle demande aussi à ce que les tests salivaires permettent de tester plus vite et plus massivement les enfants des écoles touchées par la Covid. Aussi, que ce dépistage se fasse tous les 15 jours.
Et Anne Hidalgo souhaite une accélération de la vaccination. "Fin mars, au rythme actuel, seul un quart des Parisiens de plus de 75 ans aura reçu deux doses de vaccin", déplore-t-elle. "J’ai demandé à l’ARS, au préfet de police et au préfet de région que nous puissions multiplier par quatre les quantités de vaccins dans la métropole parisienne", continue l’élue.
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