Le député Jean Lassalle a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2022. Pour cette fois, il entend incarner la "joie".
Mardi 16 mars, l’élu béarnais Jean Lassalle a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2022 en France. Dans le contexte lié à la pandémie de coronavirus, le député entend incarner "la joie", rapporte le journal 20 Minutes.
Selon ses dires, le ciel s’assombrit, tout n’est que tristesse, stress, angoisse. Souvent, cela débouche sur des rivières de sang qui emportent nos jeunes. "Face à cela, nous devons être porteurs de joie, toucher au cœur des gens qui sont totalement hagards, comme après le passage d’un tsunami", a-t-il annoncé confirmant ainsi les nouvelles de LCI.
Jean Lassalle, qui était à la tête de son mouvement baptisé "Résistons" s’était déjà présenté en 2017, récoltant 1,21% des voix. L’homme de 65 ans a indiqué que pour lui la politique est un art, mais malheureusement il n’y a plus tellement d’artistes. "Il faut parler aux gens à hauteur d’homme, que ce soit l’heure d’un nouveau printemps basé sur une joie", a-t-il signifié. Il a ainsi cité les grands moments de joie en 1998 quand la France était championne du monde, qu’on retrouve à la Libération, et "qui permettent de rouvrir toutes les portes archi verrouillées".
Concernant le fait de réunir les 500 parrainages de maires nécessaires, le député des Pyrénées-Atlantiques a précisé que cela sera difficile, mais il était arrivé la dernière fois. Par ailleurs, il espère que certains Gilets Jaunes voteront pour lui puisqu’il a soutenu le mouvement en portant un gilet jaune dans l’hémicycle en novembre 2018. "J’en serais très honoré, car ils sont la dernière inspiration révolutionnaire d’un pays très révolutionnaire", a indiqué l’élu.
En 2017, Jean Lassalle s’était notamment illustré par ses déclarations surprenantes, parfois difficilement compréhensibles. Après la présidentielle, il a fait l’objet d’accusations de sexisme et d’agression sexuelle qu’il a catégoriquement niées. A la presse française, il a réitéré, mardi 16 mars, qu’il n’a aucun problème ni avec les femmes, ni avec les hommes d’ailleurs. "Je crois que j’ai une attitude normale", a-t-il martelé, note 20 Minutes.
> A lire aussi : Présidentielle 2022 : Marine Le Pen promet un "gouvernement d’union nationale"