Sur l’absence de reconfinement en janvier en France, le porte-parole du gouvernement a soutenu que la clé de la sortie de crise n’est pas le confinement, mais la vaccination.
Dans le JDD ce 21 mars, porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal a fermement défendu la décision de ne pas reconfiner le pays face au coronavirus en janvier. "S’il était possible de revenir au 29 janvier, on prendrait la même décision", a assuré le porte-parole du gouvernement.
Le porte-parole a cité plusieurs exemples notamment des pays voisins. Selon lui, l’Allemagne et l’Italie ont décidé de se reconfiner, pourtant les cas ne cessent d’augmenter. "Il n’y a pas eu de pari. On ne fait pas de pari sur la santé des Français et on ne prend pas des décisions aussi lourdes sur des hypothèses, mais sur des faits", a-t-il ajouté.
Le gouvernement a estimé une envolée de l’épidémie pour mi-février. A la suite d’un confinement d’un mois, les prévisions annonçaient 30 000 contaminations par jour à la mi-mars. Sept semaines plus tard, la France est parvenu à ces mêmes chiffres grâce aux efforts de tous sans un confinement national, indique Gabriel Attal.
Interrogé sur la possibilité de desserrer les contraintes vers mi-avril, le porte-parole du gouvernement a jugé cet objectif atteignable. "Lorsqu’on aura vacciné un nombre suffisant de personnes à risque, la pression hospitalière baissera, ce qui nous donnera une chance de desserrer les contraintes à cet horizon", a-t-il conclu.
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