La décision historique du tribunal correctionnel de Paris liée à la condamnation de l’ancien président Nicolas Sarkozy a provoqué une pluie de réactions de la part de la classe politique française.
L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison dont un ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite "des écoutes". A droite comme à gauche, les politiciens n’ont pas tardé à réagir à ce verdict du tribunal correctionnel de Paris. L’ex-président de la République a, sans conteste, obtenu le soutien de sa classe politique.
Pour le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, la condamnation de l’ancien chef de l’État à trois ans de prison dont un an ferme est une "condamnation extrêmement dure dans un dossier particulièrement faible". Le président des Républicains, Christian Jacob, a quant à lui apporté son "soutien indéfectible à Nicolas Sarkozy", rapporte Paris Match. Il a dénoncé "l’acharnement judiciaire d’une institution déjà très contestée" et appelle à une révision des méthodes et de l’indépendance du parquet national financier (PNF). Sur Franceinfo, Sébastien Chenu, député RN du Nord et porte-parole du RN trouve cette condamnation terrible pour l’image de la France.
Après son ancien mentor Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy est le deuxième ex-chef de l’Etat à être sanctionné par la justice. "On reconnaît une démocratie à sa capacité à juger ses dirigeant-es.", a réagi sur Twitter le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts, Julien Bayou. D’après Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la France, ce verdict est "éclatant deux poids deux mesures". Il s’est alors demandé quand la justice va-t-elle appliquer une mesure sévère envers les délinquants qui trafiquent de la drogue et agressent nos policiers. Le député LREM de l’Hérault Patrick Vignal a de son côté affirmé que cette condamnation n’était pas du tout une bonne journée pour la démocratie. Il estime que l’image du pays tout entier est ternie, salie au niveau international alors que la France est un grand pays, une grande puissance.
Le parquet national financier (PNF) avait requis quatre ans de prison dont deux ans avec sursis après un procès de trois semaines qui a eu lieu de fin novembre à début décembre. Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il avait l’intention de faire appel de sa condamnation.
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