Le Premier ministre présente aujourd’hui à 19h00 (22h00 heure locale) en conférence de presse les nouvelles mesures de restriction qui pourraient s’appliquer dès ce week-end.
Jean Castex s’exprime devant les Français ce jeudi 18 mars pour faire le point sur la situation sanitaire. Initialement prévue à 18h00, cette prise de parole du Premier ministre se tient finalement à 19h00, à la suite de la décision de l’EMA sur le vaccin AstraZeneca.
La situation est particulièrement critique dans 16 départements :
- Les 8 départements d’Ile-de-France
- Les 5 départements des Hauts-de-France
- Les 3 départements des Alpes-Maritimes, de Seine-Maritime et de l’Eure.
Dans ces départements, de nouvelles mesures entrent en vigueur à compter de ce vendredi soir minuit, pour une durée de 4 semaines. Ces territoires seront reconfinés 7 jours sur 7 à partir de ce week-end, d’une façon plus allégée que précédemment.
Les écoles maternelles et élémentaires, ainsi que les collèges resteront ouverts. Pour les lycées, ils basculeront en totalité dans un fonctionnement "en demi-jauge".
Il sera possible de sortir s’aérer, dans un périmètre de 10km autour du domicile, sans limite de temps avec une attestation.
Le dispositif du couvre-feu est maintenu et passe de 18h00 à 19h00. Des consignes seront passées aux préfets pour interdire les rassemblements.
Le vaccin AstraZeneca est jugé "efficace et sans danger", déclare le Premier ministre. Jean Castex se fera vacciner dès ce vendredi matin, pour une levée de la suspension du vaccin AstraZeneca dès l’après-midi .
Après la vaccination des personnes les plus vulnérables, le gouvernement se donne pour objectif la vaccination de 30 millions de personnes, soit les deux tiers de la population des plus de 18 ans volontaires d’ici mi-juin.
Olivier Véran annonce également le souhait de vouloir accélérer les évacuations sanitaires et la mise à disposition de "traitements innovants" pour certains patients particulièrement à risque :
"Ces traitements, appelés anticorps monoclonaux en bithérapie, ont montré dans des études qu’ils pouvaient éviter des complications lorsqu’ils étaient prescrits tôt chez des gens à risque de formes graves", précise le ministre de la Santé.