L’ancien présentateur de JT, Patrick Poivre d’Arvor se trouve au cœur d’une affaire de violences sexuelles. Huit autres femmes viennent de l’accuser.
L’autrice et journaliste Florence Porce a annoncé au quotidien Le Parisien, avoir déposé une plainte pour viol à l’encontre de Patrick Poivre d’Arvor, le 16 février dernier. Un mois après, huit autres femmes ont également accusé l’ancien présentateur de JT de violences sexuelles et sexistes, selon Le Monde, relayé par Europe 1.
La majorité d’entre elles, ont préféré garder l’anonymat, sauf Hélène Devynck, l’ancienne assistante de PPDA, qui a parlé publiquement. Pour cette journaliste passée par TF1, LCI et iTélé, il était impensable de "ne pas passer à la casserole", qu’elle le veuille ou non, rapporte la chaîne.
Dans leurs témoignages, ces huit femmes ont décrit "un système PPDA industrialisé, organisé autour de la répétition d’abus de position dominante". Pour la première fois, certaines collègues de l’ex-présentateur se sont exprimées, 30 ans après les faits de harcèlement sexuel ou de viol. Effectivement, à l’époque, il était tout autant impossible d’en parler.
Patrick Poivre d’Arvor a fait l’objet d’une enquête après la plainte de Florence Porcel. Plusieurs femmes l’ayant connu ont été entendues par les enquêteurs. Selon le journal Le Monde, trois de ces femmes auditionnées par la police ont décrit des faits s’apparentant à des viols tandis que pour d’autres, les faits relatés peuvent être qualifiés d’agressions sexuelles ou de harcèlement sexuel.
Dans cette affaire, le quotidien a aussi recueilli plusieurs témoignages de proches de PPDA prenant sa défense, dont celui de sa fille, Morgane.
Par ailleurs, son avocate a expliqué que son client déplore des "témoignages à charge" et "qu’il réfute toute accusation qui évoquerait des faits non consentis". Patrick Poivre d’Arvor s’était défendu sur le plateau de Quotidien, début mars.
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