La préfecture de police de Saint-Ouen s’et réjouie de cette saisie pour un million d’euros de marchandise, mais il ne s’agissait pas de la prétendue MDMA, une drogue de synthèse.
Dans tweet posté mercredi 17 mars, la police de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis affirme avoir jugulé un atelier de conditionnement de produits stupéfiants. Les forces de l’ordre annoncent alors avoir saisi la prétendue MDMA, une drogue de synthèse. La préfecture de police de Paris écrivait sur son compte Twitter, avoir "jugulé à Saint-Ouen un atelier de conditionnement de produits stupéfiants (MDMA, ecstasy) qui alimentait des soirées clandestines" et saisi pour un million d’euros de marchandise, rapporte le site Paris Normandie.
Pour illustrer leur tweet, les policiers ont posté deux photos qui montraient de la poudre rose et des sortes de petites pilules de la même couleur dans des sachets. Les forces de l’ordre se sont en effet, trompées sur la marchandise. Les résultats des analyses toxicologiques effectuées jeudi 18 mars soir ont révélé la véritable nature de la poudre saisie dans l’appartement. Il s’agissait d’une poudre neutre qui ne relève ni de produits stupéfiants ni de substance vénéneuse, a souligné le parquet de Bobigny. En réalité, la police de Saint-Ouen a saisi des fraises Tagada concassées, un célèbre bonbon, a affirmé une source proche de l’enquête.
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#BelleAffaire | Investigations fructueuses des👮de la #SDRPT qui ont jugulé à #SaintOuen un atelier de conditionnement de produits stupéfiants (MDMA, ecstasy) qui alimentait des soirées clandestines.
👉1 million d’€ de marchandise saisie
👉200 faits de recel de téléphone
➡️2 GAV pic.twitter.com/mCRTbbaRjZ— Préfecture de Police (@prefpolice) March 17, 2021