La présidente LR du département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, a porté plainte à la suite de ces dégradations en marge du carnaval de la Plaine à Marseille.
Organisé malgré l’épidémie de Covid-19, le carnaval de la Plaine à Marseille a viré au cauchemar. D’après le communiqué diffusé dimanche soir par la préfète de police des Bouches-du-Rhône, sept personnes ont été interpellées en marge de ce carnaval politique. Pas moins de 6 500 personnes ont répondu présentes à l’événement, un chiffre deux fois plus élevé que lors de la précédente édition en 2019. Selon la même note relayée par 20 Minutes, les forces de l’ordre sont immédiatement intervenues pour éparpiller la foule et mettre fin aux dégradations.
Aucun blessé ni des victimes n’ont été déplorés lors de ces échauffourées. En revanche, la préfecture a constaté de nombreux jets de projectiles et de mortiers envers les policiers. Par ailleurs, la préfète de police a dénoncé la tenue d’un tel événement qui n’a pas été déclaré aux autorités comme les éditions précédentes. "L’irresponsabilité, les violences et les dégradations commises par les participants au carnaval de la Plaine sont injustifiables", a souligné la préfecture. Les forces de l’ordre ont mis en place un dispositif de contrôle aux abords du parcours afin de verbaliser le non-respect des gestes barrières.
A la suite de ces dégradations, la présidente LR du département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, a affirmé qu’elle allait porter plainte. Une démarche à laquelle elle a demandé à l’association de la mairie de Marseille. De son côté, le maire de la cité phocéenne, Benoît Payan, s’est dit en colère. Les auteurs des dégradations seront traduits devant la justice, a-t-il promis.
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