Plus de 10 000 cas de COVID 19 à La Réunion. La barrière symbolique a été franchie ce lundi, avec 198 nouveaux cas entre samedi et hier, soit une moyenne de 66 cas par jour. Le point pour comprendre ces données.
La barre des 10 000 cas est avant tout symbolique. Pour lui donner du sens, il faut la mettre en rapport avec le temps qu’il aura fallu pour l’atteindre. Entre le premier cas diagnostiqué le 11 mars 2020 et le 10 000e, il s’est écoulé 327 jours.
Cela nous donne donc une indication sur la vitesse de propagation de l’épidémie. Depuis son apparition sur l’île, le virus touche en moyenne 31 nouvelles personnes par jour. Une donné à valeur indicative, puisqu’il ne s’agit que des cas dépistés.
La très grande majorité des personnes qui figurent dans ce décompte sont aujourd’hui guéries, 9 528 exactement. Si 55 personnes sont malheureusement décédées à La Réunion des suites du coronavirus, on estime à 611 le nombre de cas actifs et potentiellement contagieux.
Dans près de 9 cas sur 10, il s’agit de cas autochtones, c’est-à-dire de personnes qui ont contracté le virus ici, à La Réunion.
Comment expliquer la cristallisation sur les cas importés quand ils ne représentent que 10% des malades ? Cela s’explique par des facteurs géographiques et psychologiques. Sur une île plus qu’ailleurs, on est sensible aux bouleversements qui viennent de l’extérieur et le virus, nous le savons, vient de l’extérieur à un moment ou un autre.