Le traité signé jeudi entre Emmanuel Macron et Theresa May prévoit une contribution complémentaire de Londres au contrôle frontalier à Calais. Le Royaume-Uni promet en effet une enveloppe supplémentaire de 50 millions d’euros.
A la suite de la rencontre annoncée entre le président français et la Première ministre britannique, un nouvel accord a été signé jeudi. Ce traité repose sur la gestion de l’immigration entre la France et le Royaume-Uni. Le texte a pour objectif le renforcement de la gestion conjointe de la frontière commune des deux pays avec un traitement amélioré des mineurs non accompagnés demandeurs d’asile, a précisé Theresa May dans un communiqué. De son côté, Emmanuel Macron affirme que cet accord permettra d’améliorer la gestion technique, opérationnelle de Calais, la frontière commune entre les deux pays.
Dans le cadre de ce traité signé lors du 35e sommet franco-britannique à l’Académie militaire royale de Sandhurst, près de Londres, le Royaume-Uni prévoit une enveloppe supplémentaire. Cette contribution financière de 44,5 millions de livres (50,5 millions d’euros) servira à renforcer les moyens destinés à empêcher l’immigration illégale à Calais. "Nous renforcerons les infrastructure de sécurité avec davantage de vidéosurveillance, des clôtures et des technologies infrarouges à Calais et dans d’autres postes frontières", a affirmé Theresa May sur le récit de BFMTV.
Emmanuel Macron a insisté sur les insuffisances de la situation actuelle à Calais. C’est d’ailleurs une des raisons d’être de ce traité. Le chef de l’Etat mise alors sur cet accord pour changer les choses en profondeur. Cela concerne les mineurs vulnérables comme les majeurs. Il s’agit, selon lui, de préserver la qualité de cette frontière commune.
Consultez notre dossier sur Calais.
Un nouveau traité, le traité de Sandhurst, permettra d’améliorer la coopération pour gérer notre frontière commune. #UKFRSummit pic.twitter.com/hIPFtotg7l
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 18 janvier 2018