La Chine, première destination mondiale du recyclage, entend prochainement fermer l’importation de certains déchets. Cette décision inquiète les pays occidentaux redoutant un "scénario-catastrophe" pour l’environnement.
La décision brutale de la Chine de fermer ses portes aux déchets est un véritable choc pour les pays occidentaux. En effet, l’annonce est venue du jour au lendemain sans préavis. Par ailleurs, les conséquences ont été mésestimées. Pour vingt-quatre catégories de déchets solides, les décharges des pays développés ainsi que leur incinérateur vont commencer à déborder. Tel est le cas, par exemple en Europe, le continent va devoir traiter la totalité de ses déchets.
Auparavant, la moitié des déchets était envoyée en Chine. Le sujet inquiète beaucoup les USA qui envoient près de 17 millions de tonnes de déchets solides (matériaux ferreux, plastiques, verre, papier) en territoire nippon.
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Pour justifier ce refus de devenir la poubelle des grands pays, la Chine avance des motifs écologiques. L’annonce avait été faite six mois plus tôt, ce qui laissait un délai incroyablement restreint aux pays occidentaux pour trouver des solutions de rechange. "On va chercher des solutions alternatives, essayer d’identifier de nouveaux marchés de substitutions, à supposer qu’ils aient les capacités de traitement : on parle de l’Inde, du Pakistan ou du Cambodge", avance M. Brunet.
Le problème c’est que la mise en place de ces solutions risque de prendre du temps. "Les capacités de traitement ne se déplacent pas comme ça du jour au lendemain", affirme M.Brunet. L’accumulation des déchets représente toutefois un risque majeur, notamment en Europe. Face au débordement pourtant, l’incinération des déchets ou leur placement en décharge risquerait de créer une catastrophe pour l’environnement.
Source : RTL, Libération