Le président turc a accusé Washington et Israël de s’immiscer dans les affaires de l’Iran. Le pays est en proie à un grand mouvement de protestation pendant plusieurs jours.
La vague de protestation qui a eu lieu en Iran du 28 décembre au 1er janvier a finalement été réprimée au prix d’un déploiement massif des forces de sécurité. Au total, 21 personnes ont trouvé la mort tandis que des centaines de manifestants ont été arrêtés. Face à toute cette situation en Iran, le président turc Recep Tayyip Erdogan a pointé du doigt les actions des États-Unis et Israël. "Il est impossible pour nous de trouver juste que certains pays, surtout les États-Unis et Israël, s’immiscent dans les affaires internes de l’Iran et du Pakistan", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse télévisée à Istanbul.
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D’après le président turc, cette ingérence soulève les gens les uns contre les autres. S’il n’a pas détaillé à quoi il faisait référence en parlant du Pakistan, sa déclaration vient après le discours de Donald Trump de supprimer l’aide dans ce pays accusé de ne pas en faire assez contre le terrorisme. En début de semaine, Recep Tayyip Erdogan s’est longuement entretenu avec son homologue iranien Hassan Rohani. Lors de leur entretien, il a émis son souhait de préserver la "paix et la stabilité" en Iran.
Dans la foulée, le chef d’État turc a mis en garde contre les pays tels que Washington ou Israël. Après avoir évoqué l’Irak, la Syrie, l’Égypte, la Libye, la Palestine, la Tunisie, le Soudan et le Tchad, Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’"un jeu est en cours" dans certains pays musulmans. "Ils prennent des mesures pour s’approprier les richesses des sous-sols de tous ces pays", a précisé le président turc.
Source : Le Figaro