Les catastrophes naturelles en 2017, comme les tempêtes Harvey et Irma, ont provoqué d’importants dégâts que lors des cinq années précédentes. Le coût des dégâts est estimé à 330 milliards de dollars soit près de 273 milliards d’euros.
C’est un bilan record après 2011 avec 354 milliards de dégâts (293 milliards d’euros). En 2017, le coût des dégâts causés par les catastrophes naturelles atteignent 330 milliards de dollars (273 milliards d’euros). Ce chiffre est deux fois plus élevé que celui de l’année précédente avec 175 milliards de dollars (145 milliards d’euros). Les dégâts sont surtout liés aux ouragans et à un grave tremblement de terre au Mexique. La part assurée atteint également un record, affirme le réassureur allemand Munich Re. En effet, les assureurs ont couvert des "dégâts records" de 135 milliards.
Dans les détails, la tempête Harvey a entraîné à elle seule 85 milliards de dollars de dégâts (70 milliards d’euros). En Europe, les baisses de température en avril ont causé 3,6 milliards de dollars de dégâts dans l’agriculture. Sur cette somme, seuls 650 millions ont été couverts par les assurances. En Asie, la mousson ayant tué 2 700 personnes a causé 3,5 milliards de dollars de coûts (2,8 milliards d’euros).
Outre les dégâts matériels, les catastrophes naturelles ont causé un lourd bilan humain en 2017. Au total, 10 000 personnes sont décédées l’année dernière contre 9 650 morts en 2016. Toutefois, ce chiffre se trouve bien en deçà de la moyenne des dix dernières années avec 60 000 victimes par an. Certaines de ces catastrophes "ont donné un avant-goût du futur", "nos experts s’attendent à voir plus souvent ces événements se produire", même si certains "ne sont pas directement attribuables au changement climatique", a confié Torsten Jeworrek, chef de la branche réassurance de Munich Re, dans un communiqué repris par Europe1.
L’année 2017 a dénombré 710 événements climatiques ou géologiques extrêmes. Sur la même période, 605 événements ont été observés en moyenne. Munich Re insiste surtout sur les catastrophes qui ont frappé les Etats-Unis. Ces derniers concernent la moitié de l’ensemble des dégâts constatés au-delà de la moyenne d’environ un tiers constatée sur le long terme.