Facebook a reconnu qu’un usage abusif des réseaux sociaux représente un danger pour la démocratie, assurant au passage que la firme fait tout son possible pour limiter les dits ’dégâts’.
"Bien que je sois un optimiste dans l’âme, je n’ignore pas les dommages qu’internet peut causer, même au sein d’une démocratie qui fonctionne bien", a affirmé Samidh Chakrabarti, responsable de l’engagement civique chez Facebook, dans des propos rapportés par la presse française.
Une fois de plus, comme l’avait déjà fait Mark Zuckerberg en début d’année, Facebook reconnaît avoir sous-estimé en 2016 son rôle dans la propagation de ‘Fake News’ (fausses informations).
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Facebook continue son mea culpa après plusieurs mois de mauvaises critiques. Le réseau social est notamment pointé du doigt en marge d’enquêtes menées aux USA sur une plausible ingérence des Russes dans la campagne présidentielle de 2016. Moscou était notamment soupçonné d’avoir usé des réseaux sociaux pour influencer les électeurs.
Facebook a "mis beaucoup trop longtemps à comprendre que des personnes mal intentionnées utilisaient notre plateforme de façon abusive", a martelé Samidh Chakrabarti, assurant que la firme "travaille ardemment à la neutralisation de ces risques". "Nous sommes toujours aussi déterminés à combattre les influences négatives et à nous assurer que notre plateforme contribue, de façon indiscutable, au bien de la démocratie", a poursuivi Katie Harbath, chargée des questions liées à la politique au sein du groupe basé en Californie.
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