Un important éboulis dans le secteur des Aloès a totalement mis à l’arrêt la circulation sur la route de Cilaos en fin de semaine dernière. Un radier est en cours de construction pour permettre aux habitants de relier le littoral.
Les ouvriers sont à pied d’oeuvre depuis samedi sur la route de Cilaos pour mettre en place un radier au niveau des Aloès.
La construction de ce radier redonne un peu d’espoir aux habitants de Cilaos. Il permettra de désenclaver le cirque, mais ne signifie pas une réouverture totale de la route de Cilaos. La falaise doit être purgée.
La route dans le secteur Aloès, emportée par le dernier éboulis
Une partie de la route de Cilaos a été emportée par un éboulis dans le secteur des Aloès vendredi dernier.
Cela a entraîné l’arrêt des convois jusqu’à Cilaos. Les habitants se sont retrouvés encore plus bloqués. Les véhicules ne peuvent évoluer qu’entre la Rivière Saint-Louis et l’Ilet Furcy jusqu’à la fin du week-end.
Les chutes massives de pierre sur les voies de circulation sont récurrentes fin janvier. Les habitants de la commune rappellent que ces événements se multiplient, suite aux fortes précipitations et au passage de Berguitta.
Les Cilaosiens espèrent pouvoir emprunter rapidement ce nouveau radier car les seuls convois du matin ne sont pas suffisants. "On a besoin d’aller faire les courses, d’aller chez le médecin, à la pharmacie !" s’écrie une habitante.
La commune de Cilaos et la DRR (direction régionale des routes) mettent tout en œuvre pour terminer la construction de ce radier. L’objectif est de permettre aux habitants de rallier le littoral.
La mairie a décidé de reporter la rentrée des classes élémentaires et du collège au 5 février. Les lycéens par contre se retrouvent embêtés par la fermeture de la RN5. "Ma fille ne peut pas aller au lycée car le bus est tout le temps plein."
L’ouverture de ce radier permettrait à la vie économique de reprendre. Un infirmier témoigne, "on est tributaire de l’avancée rapide des travaux pour retrouver le rythme normal pour nos entreprises". Maximin Payet un agriculteur, subit cette fermeture de la RN5. "On n’a plus de touriste et du coup on ne peut plus vendre. Moralement c’est difficile."