L’État assure qu’il examinera la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle après le passage de Berguitta dans une procédure accélérée.
Après le passage de la forte tempête tropicale Berguitta, l’État examinera en procédure accélérée la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
C’est la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, qui a demandé au Premier ministre que soit examinée en procédure accélérée, la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les communes les plus touchées par les effets du passage de la tempête Berguitta sur La Réunion.
Le Premier ministre a donné son accord et assure que le gouvernement rendra sa décision dans les prochains jours après examen du dossier. La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle permet une indemnisation accélérée et obligatoire des dommages par les assureurs, sous un délai de trois mois maximum pour les entreprises et particuliers assurés.
Parallèlement à cette procédure, Annick Girardin a demandé au Préfet de La Réunion, à ce que les éléments pouvant lui permettre d’autoriser l’intervention du Fonds de Secours pour les Outre-mer lui soient transmis dans les plus brefs délais.
Ces fonds autorisent l’indemnisation des dégâts matériels non assurés des particuliers sous conditions de ressources, des petites entreprises, des collectivités locales ainsi que les pertes de fonds et de revenus des exploitations agricoles.