Depuis le début de l’année, les indépendants, chefs d’entreprises... ne sont plus au RSI mais à la CGSS. Un nouveau mode de gestion mais, dans les faits, rien ne change pour les adhérents. Certains constatent simplement une hausse des cotisations. Ils s’inquiètent aussi des premières relances, et attendent de voir les bénéfices.
Depuis le 1er janvier, un restaurateur dépend de la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS), et non plus directement du Régime social des indépendants (RSI). Très peu d’informations revues à ce jour, simplement un appel à cotisation pour cette nouvelle année.
"On voit bien que ça a vraiment bien augmenté, et j’espère que ça va servir après. Il n’y a pas de changement, et c’est vraiment très dur pour nous", explique Laurent Jallu, gérant d’un restaurant.
Du coté du collectif qui prône d’autres systèmes de protection, européens et non plus français, on s’inquiète fortement de ce changement. Il n’apporte rien de bon selon eux aux chefs d’entreprises, et autres indépendants.
"Pour nous ça ne change rien, au contraire, il y a une augmentation des charges qu’il va y avoir. Et en plus de ça, à La Réunion, nous perdons la Lodeom, qui était un abattement de 50 % de charges. Autrement dit, on va se retrouver avec une augmentation de pratiquement 100 %. Ce que les chefs d’entreprise n’ont pas vu arriver, et nos politiques, complices du système, n’ont rien fait", déplore Éric Marcely, membre du Collectif des syndicats et associations professionnelles de La Réunion (CSAPR).
Dans ce bureau du collectif en tous les cas, les membres de cette association travaillent sur de nombreux dossiers de collègues afin d’éviter que les mises en demeure aillent plus loin. Ils encouragent toujours plus les chefs d’entreprise à se diriger vers des systèmes de protection sociale européens.