La Cour d’assises se penche pendant deux jours sur le meurtre d’Ernest Folgoat. Un drame qui s’est joué en début d’année 2008.
Les jurés de la Cour d’Assises de Saint-Denis se verront présenter les faits d’un drame qui s’est déroulé il y a une décennie.
Le procès durera deux jours. Jean-Marie T. est accusé d’extorsion avec violences ayant entraîné la mort. Jean-Noël M. est lui accusé de non assistance à personne en danger et non dénonciation de crime.
La victime est Ernest Folgoat qui était sans domicile fixe au moment des faits.
Jean-Marie T. comparaît libre. Il témoigne à visage caché au micro d’Antenne Réunion. Il nie les faits.
"Je suis venu pour me présenter face à la Justice. Cela fait pas mal d’années mais je me souviens de pas mal de choses. Je vais dire au jury que je ne suis pas un meurtrier."
"Je sortais du boulot. J’ai bu un coup. Vers 3 ou 4 heures, j’ai joué au tiercé et je suis rentré chez moi."
"C’est après que j’ai entendu les gens parler d’un meurtre. J’étais pas là, je ne connais rien sur l’affaire."
"C’est pas normal que ce dossier est en retard. Beaucoup de versions ont changé. Je pense que ça va se finir demain."
"Pour l’instant, c’est compliqué. Pendant 10 ans. Je ne pouvais pas travailler. J’allais pointer sur Saint-Pierre, j’avais des suivis. Les patrons voulaient pas me prendre. C’est un gâchement de vie par deux individus qui disent que j’ai tué. Mais non, ils se trompent."
"Je suis confiant."
Tout s’est passé dans la nuit du 9 au 10 février 2008. La victime se rend près du Crédit Agricole, rue Lory-les-Hauts à Sainte-Clotilde, où il a l’habitude de passer des nuits.
C’est alors qu’il serait tombé sur Jean-Marie T. qui l’aurait pris à partie est frappé avec une arme blanche.
Jean-Noël M. serait intervenu mais n’a pas donné l’alerte suite à l’altercation mortelle.
Jean-Marie T. clame son innocence depuis le début de l’affaire.