Dans l’Ouest de l’île, le ramassage des ordures ménagères est perturbé. Les salariés de la société Nicollin sont en grève depuis ce lundi 22 janvier au matin. Les sociétés réquisitionnées par le TCO reprennent les collectes cet après-midi.
"Depuis le début de la grève chez Nicollin OI, le TCO n’a cessé d’œuvrer pour trouver des solutions alternatives, afin de ne pas trop pénaliser les usagers. Le Président a par ailleurs rencontré hier mercredi 24 janvier une délégation de grévistes, menée par les deux syndicats impliqués (FO et CFTC), et a demandé une reprise du dialogue entre la direction et le personnel.
Le TCO a été informé depuis hier soir qu’aucune issue positive à la grève chez Nicollin OI n’a été trouvée. Par conséquent, la collectivité a pris les choses en main pour assurer la continuité du service public.
À partir de cet après-midi, les sociétés réquisitionnées démarrent leurs tournées pour effectuer les collectes palliatives. Les camions passeront donc sur Le Port, La Possession et le Nord de Saint-Paul. Le reste du territoire n’ayant pas été impacté car collecté normalement par le personnel non gréviste de Nicollin OI."
Depuis le début de la semaine, le ramassage des ordures ménagères est perturbé. Les salariés de l’entreprise Nicollin basée à Cambaie sont en grève illimitée depuis lundi matin. Ils pointent du doigt notamment une surcharge de travail. Par conséquent, les collectes qui devaient avoir lieu à La Possession, Le Port et Saint-Paul ne sont plus effectuées depuis lundi matin.
Depuis le début de la semaine, les désagréments se font de plus en plus importants pour les habitants et professionnels : "C’est vraiment dégueulasse, ça sent vraiment mauvais, il faudrait qu’ils fassent quelque chose."
Pour une restauratrice de Saint-Paul, les désagréments sont conséquents : "Pour le quartier c’est désagréable notamment les odeurs. J’ai plus beaucoup de clients, ça fait fuir les gens."
Les collectes des déchets reprendront dès cet après-midi. Trois entreprises ont en effet été réquisitionnées par le TCO.
