La Cour d’Assises de La Réunion accueille pour le 3ème jour, le procès en appel de 3 des accusés dans l’affaire Wilson Sadzoute. L’avocat général requiert 30 ans de prison contre le commanditaire présumé.
Fabrice Kichenin, le commanditaire présumé, sa complice Gwendoline Thomas et Nathalie Mouny on fait appel de la décision des jurés en première instance. Ces trois accusés avaient été condamnés à la réclusion criminelle.
Réquisitions : 30 ans pour Fabrice Kichenin, entre 10 et 12 ans pour Gwendoline Thomas et l’acquittement pour Nathalie Mouny.
Au troisième jour du procès en appel dans l’affaire Sadzoute à la Cour d’Assises de La Réunion, Fabrice Kichenin conteste toujours ce qui lui est reproché.
L’accusé nie les faits
Lorsque l’accusé se présente devant la Cour, il n’est pas ménagé. Avocat général, avocat de la partie civile et même certains jurés, tous font face à cet homme qui ne veut rien avouer.
Fabrice Kichenin, accusé à 30 ans de réclusion criminelle, n’assume pas être le commanditaire de cet assassinat. "Il ne savait pas que le tueur, Ulrich Mogné, allait faire ce qu’il a fait." En aucun cas l’accusé n’aurait remis son arme s’il avait été au courant de ce qui se tramait.
Son avocat, Me Sébastien Navarro, défend son client en avançant l’argument des regrets. "Il est rongé par ses remords parce que c’est un être humain." Fabrice Kichenin assume toute responsabilité quant au fait d’avoir passé son arme, mais non pas sur le fait d’être le commanditaire de l’assassinat de Wilson Sadzoute.
La décision de la Cour est attendue demain.
La victime, Wislon Sadzoute, a été tué le 8 septembre 2013 à la sortie de la soirée de baptême de son enfant à la Rivière-des-Galets. Ulrich Mogné, le tireur alcoolisé au moment des faits, pensait atteindre Donovan Sadzoute, le frère du défunt. Cette affaire est sur fond de règlement de compte entre deux clans familiaux adverses.