A partir du 1e février, les péages sur les autoroutes coûteront beaucoup plus chers, en moyenne de 1 % à 2 % et de 3 % à 4 % sur le réseau secondaire.
Les péages vont augmenter de 1 à 2 % à partir du jeudi 1e février. Ces tarifs s’appliqueront sur les autoroutes des trois grands réseaux, à savoir Vinci, Sanef et APRR. Par ailleurs, cette hausse sera de 3 à 4 % sur les axes secondaires.
Comme le rapporte Le Parisien, d’après les concessionnaires, ce réajustement de prix se justifie par le poids des travaux qui sont engagés sur le réseau et le rattrapage du gel du prix des autoroutes en 2015, qui aurait dû s’étaler sur deux décennies. Mais selon l’ARAFER (Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), cette hausse n’est pas réellement justifiée.
En effet, le gendarme des transports a écrit dans son rapport de juin 2017 que le plan d’investissement du gouvernement et des sociétés autoroutières en janvier 2017, se portait sur la réalisation de 57 opérations comme aménagements d’échangeurs, ou travaux d’amélioration environnementale.
Ces dernières devaient être financées par des hausses des péages (0,1 % et 0,4 % par an sur 2019, 2020 et 2021) et des subventions des collectivités locales, de 220 millions d’euros. Or pour l’Autorité, ces coûts sont supérieurs de 10 % aux coûts de marchés autoroutiers récents et de référence publics.
"Les augmentations des tarifs de péages prévues excèdent le juste niveau qu’il serait légitime de faire supporter aux usagers", commente l’ARAFER en estimant notamment que "le niveau de rémunération des sociétés concessionnaires devrait être plus conforme aux risques supportés".