Pendant un bref moment, le contact avait été perdu avec le lanceur. Heureusement, les satellites ont puy être mis en orbite.
C’était l’instant inquiétude d’Arianespace ! La fusée Ariane 5 a été lancée du centre spatial guyanais à Kourou dans la soirée du jeudi 25 janvier 2018 à 19h20 locales (23h20 heure de Paris). Elle avait à son bord deux satellites de télécommunications, SES-14 pour l’opérateur luxembourgeois SES et Al Yah 3 pour Yahsat, l’opérateur des Emirats Arabes Unis. Ces derniers étaient censés être mis en orbite. Cependant, une fois dans l’espace, il y aurait eu une perte de contact avec le lanceur.
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Le projet était-il voué à l’échec ? Heureusement que non ! Malgré cette contrainte, les satellites ont pu être placés en orbite, comme l’a annoncé Arianespace dans un communiqué. "Quelques secondes après l’allumage de l’étage supérieur, la deuxième station de poursuite située à Natal, au Brésil, n’a pas acquis la télémétrie du lanceur", explique Arianespace. Si le lanceur avait présenté un dysfonctionnement, les deux satellites de leur côté semblent bien communiquer avec leur centre de contrôle. "Les missions se poursuivent", indiquent les représentants d’Arianespace.
Pour rappel, Ariane 5 est considéré comme l’un des lanceurs les plus fiables de la planète. A son compte, il enregistre 82 succès. Heureusement, cette opération s’est terminée sur une bonne note car un échec aurait été inquiétant dans le cas d’Arianespace. La société française est en effet censée s’occuper du lancement le télescope spatial James Webb. Le successeur d’Hubble représente à lui seul un projet de près de 10 milliards de dollars (8,1 milliards d’euros) prévu au printemps 2019.
Source : 20 Minutes
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— CNES (@CNES) 25 janvier 2018