Le numéro un de la CGT, Philipe Martinez, a appelé à une libération de parole des salariés du groupe Lactalis dans l’affaire du lait contaminé à la salmonelle. Il a notamment plaidé pour de "nouveaux droits" face à "la loi du profit".
Le secrétaire général de la CGT a lancé ce lundi 15 janvier 2018 un appel à "libérer la parole" des salariés de Lactalis dans le cadre du scandale de lait infantile contaminé à la salmonelle. "Il faut enquêter évidemment, voir où sont les dysfonctionnements et surtout libérer la parole de ceux qui travaillent", a déclaré Philippe Martinez sur France Inter, quand les journalistes lui ont demandé son opinion sur le scandale Lactalis. D’après le leader syndicaliste, les salariés ont sûrement leur version dans cette affaire. C’est d’ailleurs dans ce sens, dit-il, que la CGT demande de "nouveaux droits pour les travailleurs et les travailleuses".
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Selon Philippe Martinez, ses nouveaux droits consisteraient au fait de laisser les travailleurs parler de leur travail et des consignes qui leur sont données. Le numéro un de la CGT assure que la base d’un mauvais travail commence avec les employés. "Cela peut avoir ce genre de conséquences", a-t-il expliqué. Philippe Martinez, s’est déclaré peu convaincu, de l’intervention ce week-end du PDG de Lactalis Emmanuel Besnier. Il a notamment pointé du doigt la "loi du profit" dans ce genre d’entreprises. Pour lui, cette loi primerait sur "le respect du travail" et sur "le principe de précaution".
Source : Europe 1, Le Figaro