Lors de ses vœux aux armées vendredi, le chef de l’Etat Emmanuel Macron s’est montré rassurant tout en exprimant sa reconnaissance envers les militaires.
Le président de la République Emmanuel Macron a présenté vendredi ses vœux aux Armées. Dans sa prise de parole, le chef de l’Etat a abordé plusieurs sujets notamment la promesse d’un effort budgétaire "inédit et incomparable". Il a alors affirmé que le budget de la Défense serait porté à 2% du PIB d’ici à 2025 et qu’il augmenterait de 1,8 milliard d’euros en 2018. Par ailleurs, le locataire de l’Elysée a déclaré que les deux composantes de la dissuasion nucléaire, "la force océanique et la composante aérienne" feront l’objet de "travaux de renouvellement".
En ce qui concerne le service national universel, une de ses promesses de campagne, le président français a assuré qu’il serait mené à son terme sans donner plus de détails sur sa forme. "Il sera conduit par l’ensemble des ministères concernés, et pas simplement par le ministère des Armées, il aura un financement ad hoc, qui ne viendra en rien impacter la loi de programmation militaire" 2019-2025 qui doit être prochainement présentée, a-t-il détaillé sur le récit de RTL.
Emmanuel Macron a tenu à rassurer les militaires en leur témoignant la "reconnaissance" et la "fierté" de la France. Le chef de l’Etat s’est toutefois montré exigeant envers les industriels de défense. Le président de la République a réclamé un "meilleur rapport coût/efficacité" pour les matériels militaires. Il a entre autres critiqué "les taux d’indisponibilité" de certains équipements au sein des Armées. Le président de la République a également pointé du doigt ainsi que le lobbying exercé, dans les "couloirs, les coursives", par les partisans de la construction d’un deuxième porte-avion.
Enfin, s’agissant des relations avec l’extérieur, le chef de l’Etat a déclaré qu’il souhaite désormais s’engager résolument dans la stabilisation, la reconstruction et l’aide aux populations avec nos partenaires. Emmanuel Macron a alors plaidé pour la "coopération" en matière de défense" précisant que la France est "en train de devenir l’armée de référence européenne".