Les faits remontent en 2015. Le Premier ministre a été contrôlé à plus de 150 km/h. La limitation de vitesse était pourtant à 110 km/h sur la route.
Dans un souci de transparence, le Premier ministre fait son mea culpa quant à ses erreurs passées en termes d’excès de vitesse. En octobre 2015, alors qu’Edouard Philippe était maire Les Républicains du Havre, il avait été arrêté pour excès de vitesse à plus de 150 km/h. L’autoroute sur laquelle il conduisait était pourtant limitée à 110 km/h. À l’époque, il se rendait auprès de sa famille à bord d’un véhicule de la municipalité. Bon prince, l’élu Les Républicains a accepté de rendre publique sa faute par le biais d’un communiqué.
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"Conformément à la législation en vigueur relative aux excès de vitesse compris entre 40 et 50 km/h au-dessus de la limite autorisée, et aucune autre infraction au Code de la route n’ayant été constatée, mon permis de conduire a été suspendu pour une durée de 72 heures", avait-il expliqué. La sanction a été suivie d’une amende forfaitaire ainsi que d’un retrait de 4 points sur le permis. Édouard Philippe a également dû se présenter devant un tribunal de police pour subir une mesure complémentaire qui n’a pas été précisée.
À l’époque, Édouard Philippe avait déclaré avoir choisi de rendre l’information publique, car "nos concitoyens attendent légitimement de leurs élus l’exemplarité". Cette fois, son repentir est une belle occasion pour joindre le geste à la parole. En effet, il fait suite à l’annonce du gouvernement de nouvelles mesures afin de "refaire de la sécurité routière un enjeu de première importance". Parmi les points polémiques du texte, il y a la limitation de la vitesse maximale sur le réseau secondaire à 80 km/h au lieu de 90.
Source : BFMTV