Jonathann Daval a été mis en examen mardi soir pour "meurtre sur conjoint", a annoncé la procureure qui a requis son placement en détention.
L’affaire de la joggeuse assassinée a connu un tournant lorsque mardi en fin d’après-midi les avocats du mari qui était en garde à vue annoncent qu’il a avoué avoir tué "par accident" sa compagne. En début de soirée, la procureure de la République a tenu une conférence de presse où elle a confirmé que Jonathann Daval est mis en examen et écroué pour "meurtre sur conjoint".
Trois mois après la découverte du corps de la jeune femme de 29 ans, dans un bois de Haute-Saône, cet informaticien de 34 ans a reconnu avant la fin de sa garde à vue qu’il l’avait tuée, ont annoncé ses avocats. Il "est mis en examen pour meurtre sur conjoint", a indiqué mardi soir lors d’une conférence de presse, la procureure de la République de Besançon. Le suspect a été placé en détention provisoire. L’homme "a reconnu avoir tué son épouse mais il a dit qu’il ne voulait pas et il regrette", avaient indiqué précédemment à la presse ses avocats, Mes Ornella Spatafora et Randall Schwerdorffer.
Malgré les aveux, le déroulé de la soirée n’est pas encore totalement connu. L’autopsie avait notamment révélé que la jeune femme avait été victime de violences et asphyxiée. "C’est vraisemblablement une dispute conjugale" qui est à l’origine du meurtre, a précisé la procureure. "La mort a été donnée volontairement, et non par accident", a confirmé la procureure. La préméditation n’a pas été retenue mais "meurtre sur conjoint" est également une charge passible de la perpétuité, précise encore la procureure.
Jonathann Daval mis en examen pour "meurtre sur conjoint", annonce la procureure de Besançon pic.twitter.com/Iy71spUeye
— BFMTV (@BFMTV) 30 janvier 2018