L’Elysée a rejeté la demande de rapatriement de cette djihadiste française partie en Syrie. Dans un courrier rapporté par RTL vendredi, le préfet Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron explique les raisons de ce refus.
La demande de Me Marie Dosé date du 2 janvier dernier. Dans sa lettre, l’avocate d’une djihadiste française partie en Syrie a formulé une demande au président de la République Emmanuel Macron. Elle a émis le souhait que sa cliente soit "rapatriée avec ses enfants" âgés de 10 mois et de deux ans pour qu’elle puisse répondre de ses actes devant les autorités judiciaires françaises. Dans un courrier rédigé huit jours plus tard, le préfet Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron lui a répondu.
Cette réponse du préfet Patrick Strzoda a été détaillée par RTL. Selon lui, la djihadiste a choisi de son plein gré de rejoindre l’organisation terroriste. Elle s’est ensuite mariée religieusement avec deux combattants de l’organisation de l’Etat islamique. Le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron estime alors qu’il appartient aux autorités locales de statuer la responsabilité de cette Française. Il appuie d’ailleurs une aspiration légitime des autorités syriennes à juger les membres de Daesh.
Me Marie Dosé, l’avocate de la djihadiste française, a rappelé avoir déposé plainte aux côtés d’autres avocats de femmes et d’enfants de djihadistes français. Elle a notamment ciblé les autorités françaises pour "détention arbitraire". Interrogée par 20 Minutes, elle a dénoncé le souhait de Paris de faire juger ses ressortissants sur place.
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