Après des accusations de falsification de document en lien avec l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, les policiers de l’IGPN ont procédé à des vérifications.
"Mediapart" a révélé que des documents ont été falsifiés par la direction du renseignement parisien quant à l’attentat terroriste de Saint-Etienne-du-Rouvray. A la suite de telle révélation, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire. Les policiers de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) ont alors vérifié la véracité de cette information. Ils ont entrepris de fouiller dans les ordinateurs de la direction du renseignement de la Préfecture de police (DRPP).
Deux notes ont été découverts par les enquêteurs : ‘l’une datée du 22 juillet 2016 - 4 jours avant l’attentat - et l’autre du 26 juillet 2016, le jour même de l’attaque terroriste’. La première note donne des informations sur un jeune homme qui, sur Telegram, a lancé des appels à commettre des attentats. Ce jeune homme a même pu être identifié comme étant Adel K. ‘donnant des cours à la mosquée de Saint-Etienne-du-Rouvray’.
Après leurs investigations, les policiers de l’IGPN n’ont repéré aucune falsification de document. Ils ont par contre souligné une certaine ‘lourdeur du système’ qui nécessite plusieurs étapes de validation internes à la DRPP. En effet, si la première note a été transmise à l’ensemble des services de renseignement, l’attentat aurait pu être déjoué.
Pour rappel, Adel K. était sous contrôle judiciaire et placé sous bracelet électronique. Si ‘le juge d’instruction en aurait été informé’ de ses messages sur Telegram, ‘il l’aurait immédiatement incarcéré pour violation de son contrôle judiciaire’.
(Source : europe1.fr)
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