Un avion de chasse Mirage 2000 a du décoller, mardi 9 janvier dernier, pour intercepter un avion d’Air Algérie.
A cause d’un ‘doute’ qui pesait sur les ‘intentions’ exactes de l’équipage d’un appareil de la compagnie Air Algérie, un avion de chasse Mirage 2000 a du décoller. Cet incident est survenu, mardi dernier, au-dessus du Vaucluse. Le comportement de l’équipage du Boeing 737 de la compagnie Air Algérie a suscité le doute car l’équipage à bord ‘a cessé de répondre au contrôle aérien français’. Le vol en question assurait, ce jour-là, la liaison commerciale entre Constantine et Lyon-Saint-Exupéry.
Dans un communiqué publié sur son site internet, l’Armée de l’air française a tenu à s’expliquer sur cette situation. Il y est indiqué que : ‘L’équipage du Mirage 2000 a pu s’assurer que le comportement douteux n’avait pas d’autre origine qu’un manquement à l’obligation de l’équipage du Boeing de maintenir un dialogue constant avec les aiguilleurs du ciel’.
Peu de temps près l’interception par l’avion de chasse, le vol d’Air Algérie s’est immédiatement manifesté en reprenant contact avec les contrôleurs civils de Marseille.
Le porte-parole de l’Armée de l’air, le colonel Olivier Celo, a tenu à indiquer que ce genre de situation est loin d’être isolé. Tous les ans, le constat des absences de communication radio avec des vols implique une centaine de décollages de chasseurs. ‘Il peut arriver que certains équipages oublient de contacter une zone de contrôle’ at-il-ajouté.
(Source : ouest-france.fr)
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