Les membres les plus actifs de l’Etat islamique sur l’application Telegram ont fait l’objet d’une série d’arrestations. Désormais, "il n’y plus de leader dans cette communauté".
La présence numérique de l’Etat islamique via l’application Telegram s’est beaucoup affaiblie après une série d’arrestations de ses membres les plus actifs. Ces derniers ont pourtant constitué les piliers de la propagande islamiste sur l’application de communication cryptée. Il y a encore un an, une vingtaine de chaînes francophones pro-Daesh très présentes et très actives utilisaient la messagerie Telegram. Les chaines les plus populaires comptaient jusqu’à pas moins de 300 abonnés.
Les premières arrestations de djihadistes utilisateurs de Telegram datent du début du mois d’octobre dernier. Un cyber-djihadiste, un membre important de l’Etat islamique, a été identifié et arrêté à La Réunion. Ensuite, deux individus en détention à Fresnes, qui assuraient d’animer des groupes depuis leurs cellules, ont pu aussi être arrêtés. Puis au mois de novembre, dix Français dont un Franco-suisse (imam auto-proclamé), tous des cyber-djihadistes ont fait l’objet d’une interpellation. Trois autres arrestations ont aussi eu lieu, début décembre dernier.
L’un des activistes anonymes, qui traque sur la toile les cyber-djihadistes, a indiqué qu’"aujourd’hui, la plupart des groupes sont quasiment au point mort. Il n’y a quasiment plus de chaînes actives". Selon son analyse, "on ressent vraiment qu’il n’y a plus de leader dans cette petite communauté. Il y a un gros flottement". Il trouve aussi que la majorité "des profils qui restent sont relativement peu connus et ils manquent vraiment de crédibilité".
(Source : europe1.fr)
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