Hérault : un ancien militaire est impliqué dans un meurtre dans une maison de retraite

Agression et meurtre dans une maison de retraite

Dans la soirée du jeudi 24 novembre, vers 21 h 45, la gendarmerie de l’Hérault est intervenue dans une maison de retraite située à Montferrier-sur-Lez. Au cours de cette intervention, ils recueillent une aide-soignante qui explique avoir été agressée et ligotée, quelques minutes plus tôt. Ayant réussi à se défaire de ses liens, la jeune femme a alerté les autorités sur ce qui se passait. Après investigation, les gendarmes font une découverte macabre dans la lingerie de la maison de retraite. Il s’agit du corps d’une femme, tuée de plusieurs coups de couteau.

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Aucun pensionnaire blessé

"L’état de santé de la dame qui a été agressée en premier lieu, et qui a eu des blessures légères, n’est pas préoccupant, mais elle est extrêmement choquée, a dit le procureur. La femme décédée avait 54 ans. Elle travaillait depuis plusieurs années dans cet établissement en qualité de lingère". Une autopsie du corps de la quinquagénaire a été réalisée ce vendredi 25 novembre. D’après les membres des forces de l’ordre, aucun pensionnaire n’a été blessé au cours de l’agression.

Le coupable est un ex-militaire en fuite

Au cours d’une conférence de presse, le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret, a indiqué ce vendredi matin que le présumé coupable a été identifié, mais qu’il était actuellement en fuite. Les membres des forces de l’ordre ont ouvert une enquête pour "assassinat" et "tentative d’assassinat". L’investigation va être menée par la gendarmerie avec le concours du SRPJ. Au total, 130 gendarmes et policiers et un hélicoptère sont mobilisés pour retrouver l’agresseur. D’après les informations recueillies par LCI, l’homme recherché est un ancien militaire d’une quarantaine d’années ayant appartenu au groupe des parachutistes. Le présumé coupable aurait au moins fait dix ans dans l’armée.

D’importants effectifs déployés

"Des moyens très importants ont été déployés. Très rapidement a été découvert près de l’établissement un véhicule avec à l’intérieur une arme de type AirSoft et d’autres éléments que je ne détaille pas, a précisé le procureur de la République. Ces éléments nous ont permis d’identifier un suspect. Je ne donne pas d’autres précisions à ce stade", a ajouté le procureur de la République Christophe Barret. Pour l’heure, les motivations de l’ancien militaire sont encore inconnues.

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