Le racisme en Inde a connu une recrudescence impressionnante. Les attaques contre les Africains sont de plus en plus nombreuses sur le territoire indien. Le gouvernement a réagi face à ce drame.
"Les ressortissants africains vivent dans un climat omniprésent de peur et d’insécurité", ont déclaré des ambassadeurs de pays africains installés en Inde selon le site de Radio France Internationale (RFI). Ces violences ont été révélées à la suite de la mort d’un jeune Congolais du nom d’Olivier Masunda Kitada. Le professeur de français de 29 ans installé à New Delhi a été agressé physiquement par des ressortissants indiens. A cause d’un conflit après une course en rickshaw (pousse-pousse), Olivier Masunda Kitada a été massacré à coup de pierres et de briques. Il a rendu l’âme à l’hôpital.
Le Nigérian Kenneth Igbinosa, un pasteur, sa femme et leur enfant de quatre mois seulement ont été agressés eux aussi. Ils avaient reçu des coups de battes de cricket. D’autres Africains ont eu droit au même traitement que Kenneth Igbinosa ou Olivier Masunda Kitada en Inde. Ces violences sont quasiment permanentes ces derniers temps.
Le ministère des Affaires étrangères de l’Inde a fait une annonce officielle après la montée des violences racistes contre les Africains installés dans le pays. Dimanche 29 mai, la ministre des Affaires étrangères a annoncé que le gouvernement va engager des poursuites contre ceux qui commettent ce genre de crime. Le gouvernement promet également qu’il va "assurer la sécurité de la communauté africaine résidant en Inde", rapporte RFI. À noter que près de trente mille Africains ont immigré en Inde ces dernières années.
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