Le constructeur automobile japonais Suzuki est passé aux aveux. Au total, 2,1 millions d’unités sont concernées par ces irrégularités pour des modèles qui datent de 2010.
Des irrégularités trouvées
Alors qu’il a déclaré ce mercredi avoir effectué des tests selon une méthode non homologuée, Suzuki a démenti avoir effectué cette démarche pour embellir les valeurs. Les expérimentations en question avaient pour objectif de mesurer les niveaux d’émission et la consommation de ses véhicules vendus au Japon. Le constructeur automobile japonais Suzuki a avoué dans un communiqué que "des irrégularités ont été trouvées" avant d’adresser ses "sincères excuses" à ses clients. Selon toujours le groupe cité par Le Figaro, "l’enquête interne n’a pas conclu à une tricherie, telle que la manipulation de données".
Seize modèles concernés
Suzuki a confirmé que les valeurs obtenues via cette méthode sont vraies contrairement à son compatriote Mitsubishi Motors mêlé à un scandale de fraude. D’après, Toshihiro Suzuki, porte-parole du groupe lors d’une conférence de presse au ministère des Transports, les 16 modèles vendus au Japon sont concernés depuis 2010. Il s’agit au total de 2,1 millions d’unités, a-t-il détaillé.
Mea culpa
Le constructeur qui a compilé différentes valeurs mesurées en laboratoire a toutefois souligné que le problème ne s’applique pas aux produits commercialisés en dehors du Japon. Suzuki déplore notamment la localisation du circuit de tests, situé "sur une colline près de la mer, avec des conditions météo - vent notamment - affectant les mesures". "Il était difficile de procéder à des tests" dans des conditions correctes, a confié le constructeur automobile japonais.