Les Philippins votent aujourd’hui 9 mai pour élire celui qui va succéder à Benigno Aquino, l’actuel président. Les élections ne s’étaient pas passées sans heurts et plus de dix personnes ont péri en marge des scrutins. Les autorités estiment que ces incidents ne vont pas perturber le bon déroulement des élections.
Les élections qui se déroulent ce lundi sur l’archipel des Philippines sont baignées dans la terreur. Pas moins de dix personnes ont perdu leur vie dans des attaques à main armée menées par des groupes d’individus dans des bureaux de vote.
Dans un bureau de vote situé à Rosario, près de Manille, un groupe d’hommes armés a massacré sept personnes en début de journée selon le porte-parole de la police, Jonathan del Rosario. Dans une autre localité, à Guindulungan, une ville située dans la province de Maguindanao, un électeur a été tué par des milices privées. Sur le marché de Cotabato, près de Maguindanao, une grenade a également causé la mort d’un citoyen philippin. Dans le Nord des Philippines, dans la province d’Abra, un autre homme et plusieurs blessés ont été enregistrés lors d’une fusillade selon les informations données par la police et relayées par Le Figaro.
Rowena Guanzon, porte-parole de la Commission électorale, a estimé que les élections se dérouleront comme prévu. Le responsable aurait affirmé que les insécurités qui sévissent dans le pays n’auront aucune répercussion sur les élections. Noel Detoyato, porte-parole de l’armée, est également du même avis que Rowena Guanzon. "Il y a des incidents isolés", reconnait le responsable de l’armée, seulement, "leur impact sur la tenue du scrutin est limité", annonce-t-il.
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