Des frappes aériennes d’origine inconnue ont eu lieu dans le nord de la Syrie tuant dans la foulée 28 civils dans un camp de réfugiés. Des femmes et des enfants se trouvaient parmi les victimes.
Un camp de réfugiés frappé par des raids aériens
La dernière tuerie en date en Syrie a été causée par un raid aérien qui visait un camp de réfugiés. Pas moins de 28 civils ont trouvé la mort durant ces frappes aériennes sur le territoire. Des femmes et des enfants ont fait partie des victimes. Cette attaque portée contre un camp de déplacés s’est déroulée au moment où une trêve temporaire était censée être respectée à Alep.
D’après les informations communiquées par une ONG locale ainsi que des militants, le camp d’Al-Kammouna se trouvait plus précisément dans le nord de la Syrie, dans la province d’Idleb. Des familles y avaient trouvé refuge après avoir fui les combats dans la région voisine d’Alep. Dans son communiqué, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, n’a pas précisé quel pays était derrière ces frappes aériennes en territoire syrien.
De son côté, Mamoun al-Khatib, directeur de l’agence de presse prorebelle Shahba press a accusé le régime de Bachar Al-Assad d’être l’auteur de ces raids aériens. "Deux avions du régime ont tiré quatre missiles sur le camp , deux sont tombés tout près provoquant un mouvement de panique et deux autres à l’intérieur où une dizaine de tentes ont pris feu". Il n’est cependant pas possible d’infirmer ou de confirmer cette accusation sachant que le ciel syrien connaît actuellement un vaste trafic militaire entre les appareils du Riad, ceux de la Russie, sans oublier ceux de la coalition internationale.
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