Le milliardaire et candidat de la primaire républicaine Donald Trump veut révoquer les engagements pris par Barack Obama s’il est élu président des États-Unis.
Un discours effrayant
Les défenseurs de l’environnement ont qualifié son discours d’"effrayant". S’il arrive à la tête de la Maison-Blanche, Donald Trump a en effet promis jeudi d’enterrer l’accord sur le climat. Il révoque ainsi les engagements pris Barack Obama pour limiter le réchauffement. Le milliardaire a en outre déclaré son soutien au projet d’oléoduc Keystone XL de TransCanada rejeté par le président américain. À cet effet, il a affirmé qu’il donnerait son accord, mais exigerait que les bénéfices reversés aux États-Unis soient plus élevés que ce qui était proposé. Par ailleurs, le candidat de la primaire républicaine a avancé qu’il appuierait l’exploitation du pétrole de schiste afin de garantir l’indépendance énergétique des États-Unis.
Déréguler le secteur de l’énergie
Lors d’un discours sur l’énergie dans le Dakota du Nord, Donald Trump a mis en avant son objectif de politique étrangère et son objectif stratégique qui est de faire de la domination mondiale des États-Unis dans le domaine de l’énergie. Dans cette optique, le candidat à l’investiture américaine s’est engagé à déréguler totalement le secteur de l’énergie. Il souhaite en outre favoriser le développement de l’exploitation du pétrole de schiste en écartant les inquiétudes que provoque cette activité pour l’environnement.
Vers l’annulation de l’accord de Paris sur le climat
Donald Trump ne s’arrête pas là et a assuré qu’il assouplirait la réglementation du secteur pour que les entreprises de forage et les sociétés minières puissent être plus compétitives. "Le gouvernement fédéral doit se tenir à l’écart du secteur de l’énergie", a-t-il lancé sur le récit d’Europe1 en condamnant les règles visant à limiter le réchauffement climatique adoptées en décembre lors de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP21). Selon lui, ces règles tueront l’emploi et le commerce. "Je vais annuler l’accord de Paris sur le climat", a-t-il martelé.
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