Une étudiante a mis au point une batterie nouvelle génération en manipulant des nanofils juste après avoir effectué une électrolyse et gardé un gel de Plexiglas sur ses mains, ce qui a rendu les fils très résistants.
L’étudiante s’appelle Mya Le Thai, rapporte le site 20minutes.fr. Elle fréquente l’Université de Californie, aux Etats-Unis, et pourrait bientôt rejoindre de grands noms tels qu’Isaac Newton ou Henri Becquerel dans la liste des scientifiques ayant la chance qui leur ont permis les plus grandes découvertes scientifiques. En effet, cette jeune femme a en effet presque par accident un nouveau type de batteries ultrarésistantes.
Une erreur de manipulation
Tout commence lorsque Mya Le Thai travaille avec une équipe de chercheur pour mettre au point une batterie sans lithium, le composant principal utilisé actuellement. Ces derniers misent sur une technologie à base de nanofils d’or, mais jusqu’à maintenant, leur recherche est au point mort à cause de la fragilité de ce type de composant.
Alors que Mya Le Thai manipule un prototype, le hasard lui permettra de faire sa découverte. Elle ne remarque pas qu’elle a sur les mains des restes de gel provenant d’une électrolyse effectuée précédemment. Ce gel va alors venir se coller aux nanofils, les rendant extrêmement résistants.
Une batterie beaucoup plus fiable
La résistance des fils permettrait aux batteries de résister à beaucoup plus de cycles de charge sans que leur autonomie n’en soit affectée. Ainsi, si une batterie classique au lithium supporte en moyenne 7000 cycles de charges avant de faiblir, celle inventée par Mya Le Thai permettrait 200 000 cycles avec de perdre 5 % de sa capacité ! Les scientifiques tentent maintenant de comprendre pourquoi le gel permet de rendre les nanofils plus solides afin de maîtriser le processus.