Approuvé par le préfet de La Réunion en 2012, le plan de prévention des risques naturels (PPR) de La Possession a été annulé par la cour administrative d’appel de Bordeaux. Mais la mairie indique que cette annonce, qui porte sur la forme et pas le fond, n’entraînera que quelques retards.
Plan de prévention des risques naturels de La Possession approuvé par le préfet...
Le plan de prévention des risques (PPR) naturels (inondations, mouvements de terrain, érosion du trait de côte et submersion marine) de la commune de La Possession a été approuvé par le préfet de La Réunion le 15 novembre 2012. L’approbation de ce PPR a été l’aboutissement d’une démarche menée depuis 2004.
.... Mais annulé par la cour administrative de Bordeaux 4 ans plus tard
La préfecture de La Réunion, dans un communiqué, indique ce PRR a été annulé par la cour administrative de Bordeaux, le 26 avril 2016.
"Le PPR de la commune de La Possession vient d’être annulé à la suite du jugement de trois requêtes, qui avaient été initialement rejetées par jugement du tribunal administratif de Saint-Denis en date du 12 décembre 2013.
Le Préfet prend acte de cet arrêt et a écrit un courrier à Madame le Maire de la commune de La Possession pour l’informer de cette décision et lui demander de mobiliser l’article R.111-2 du Code de l’urbanisme pour s’opposer pour cause de sécurité publique à toute nouvelle construction, ouvrage et aménagement dans les zones d’aléas les plus exposées".
La préfecture indique également, qu’en parallèle, les services de la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (Deal) de La Réunion "engageront sans délai une procédure d’élaboration d’un nouveau Plan de Prévention des Risques".
Pas de conséquences majeures, mais quelques retards à prévoir
Contactée, la mairie de La Possession se veut rassurante face à cette annonce. Son nouveau directeur de cabinet, qui a pris ses fonctions avant hier, indique que cela allait impliquer quelques retards, mais qu’il n’y aurait pas de contrainte majeure.
Cette annulation porte en effet sur la forme et pas sur le fond. En clair, la municipalité doit fournir quelques pièces supplémentaires pour que le PPR soit approuvé.