À l’occasion d’un débat organisé ce mercredi matin à la Nordev, plusieurs institutions et acteurs du monde économique social et environnemental se sont posé cette question : quelles conséquences pour La Réunion après la Cop21 ?
La Réunion dresse toujours sa feuille de route pour tenter de limiter ses émissions de gaz à effet de serre (Ges).
Développement durable, énergie renouvelable, réchauffement de la planète ou encore montée des eaux... Autant de thèmes abordés dans l’île au cours de cette deuxième conférence climat.
L’objectif, est de prendre en compte les travaux de la Cop 21 à Paris, pour réduire localement la production de gaz à effet de serre.
"Des gestes éco-citoyens, de tous les jours, peuvent également permettre d’arriver à cet objectif de faire en sorte qu’on diminue les gaz à effet de serre", met en avant Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne et président du Sidelec.
De son côté, Vanessa Miranville, maire de La Possession et vice-présidente du TCO en charge du développement durable rappelle que La Réunion dispose d’atouts : "On a énormément de potentiel en terme d’énergie, avec des sources d’énergie renouvelable comme le soleil ou la mer, qui peuvent vraiment nous aider".
Si les énergies renouvelables sont en constante progression sur nos territoires par rapport à la métropole, des efforts sont encore à faire pour atteindre en 2020 les 50 % d’énergies renouvelables dans la production électrique. Et l’autonomie énergétique électrique en 2030.
"Mais avant l’autonomie électrique, il faut d’abord s’assurer que cette problématique de réchauffement climatique soit l’affaire de tous : décideurs, élus locaux, et surtout population qui, aujourd’hui, est sur un territoire réunionnais qui est intéressant mais qu’il faut absolument préserver de toutes les manières" estime Alin Guezelo, conseiller régional en charge des énergies nouvelles.
Ces conférences-débats sur le réchauffement climatique ont également comme ambition de rassembler les politiques, quels que soient leur parti, pour sensibiliser l’ensemble de la population.
"On est pour notre planète. Nous avons envie de participer à ce grand élan international. Je pense que les élus doivent prendre leurs responsabilités", souligne la maire de Salazie et président de l’AMDR, Stéphane Fouassin.
Réduire l’impact environnemental est le travail de tout un chacun. Reste à savoir si l’accord de la Cop21 suffira à éveiller les consciences.