Le député-maire de Saint-Leu et conseiller régional de l’opposition, Thierry Robert, s’est exprimé au sujet de la présence d’élus dans la délégation réunionnaise partie à Seattle aux États-Unis pour la signature de l’achat de deux Boeing par la compagnie aérienne régionale Air Austral. Le sénateur et président du conseil régional et président de la Sematra répond à la polémique.
Dans ce premier vol entre Seattle et Paris, plusieurs élus et représentants des collectivisé locales. 8 au total sur les 59 membres de la délégation principalement constituée de personnels d’Air Austral qui ont été formés à l’utilisation de l’appareil.
La présence des élus est dénoncée par le député-maire de Saint-Leu et conseiller régional d’opposition. Thierry Robert qui s’interroge également sur la sécurité du Boeing 787 acheté par Air Austral.
Thierry Robert avait déclaré hier : "Aujourd’hui, j’aimerais savoir ! Qui a payé ? Combien de personnes ont pu en bénéficier ? Combien ça a coûté au total ? Je pense que le gaspillage d’argent public à outrance comme on voit depuis quelques années, c’est insultant à l’égard des Réunionnaises et des Réunionnais."
Présent dans la délégation réunionnaise à Seattle, Didier Robert, sénateur et président de la Région Réunion et président de la Sematra, répond à la polémique :
"Ça me paraît normal que les élus puissent être présents au nom des Réunionnais pour un moment de fierté. Pour un moment particulièrement majeur dans la mesure où après 2012, si les collectivités locales n’avaient pas été présentes, il y aurait fort à parier que la compagnie Air Austral aurait essuyé une tempête de grande amplitude. Et après 2012, nous aujourd’hui à un moment de renouveau et d’une nouvelle dynamique construite pour la compagnie Air Austral."
"Ce sont des propos extrêmement graves concernant la question de sécurité et nous nous réservons aujourd’hui la possibilité de pouvoir agir lorsqu’il faudra le faire parce qu’on ne peut pas comme ça dire n’importe quoi comme c’est malheureusement son habitude sur des sujets très importants et qui sont extrêmement sensibles."
"Qu’il y ait des critiques sur la manière d’aborder, pourquoi pas, mais pas sur les questions de sécurité."