Le député-maire de Saint-Benoît, Jean-Claude Fruteau, décide de se distancer de la tête du mouvement dissident socialiste Le Progrès.
Jean-Claude Fruteau, député-maire de Saint-Benoît, annonce sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion qu’il se distance du mouvement dissident Le Progrès dont il est actuellement le vice-président.
Absentéisme des sénateurs
"Je ne crois pas que la distance soit une bonne excuse permanente. C’est un inconvénient, les députés de la région parisienne peuvent venir matin et soir, pas nous. Avoir des taux qui avoisinent 0, il y a un problème."
"C’est un phénomène assez rare. Sénateurs et députés font leur travail sauf quand ils sont pris par d’autres tâches parfois partisanes."
Activité des députés
"Fatalement pour nous, il est difficile de rivaliser. Il y en a qui posent beaucoup de questions mais qui ne suivent pas les commissions. Moi, je suis là pour avancer avec le gouvernement."
L’unité à Gauche
"Les événements électoraux sont là pour nous apporter la possibilité de faire le point et revenir sur ce qui n’a pas tout à fait marché. Les socialistes et les militants nous reprochent à tous de ne pas avoir su préserver l’unité dans le parti : j’ai ma part dans cette faille. Je pense qu’aujourd’hui, la priorité est de faire l’unité dans la diversité."
L’avenir du Progrès ?
"Je suis le premier vice-président. J’aurai probablement à envoyer une lettre dans la semaine au président du Progrès pour lui dire que je ne souhaite plus exercer cette fonction."
"Les directions que prend Patrick Lebreton ne sont plus les miennes. Et en plus, il les prend sans m’en parler."
Primaires au PS ?
"Tout dépend de la situation du président de la République. Si le président n’est pas candidat : je dis oui à la primaire. Mais ce sera difficile à mettre en oeuvre."