Depuis hier, Joseph Rivière est jugé pour tentative d’assassinat devant la cour d’assises de Saint-Denis. L’accusé est poursuivi pour avoir tiré sur son "rival amoureux" le 22 mai 2010. Si face aux enquêteurs, Joseph Rivière a avoué avoir tiré sur l’homme qui fréquentait la femme qu’il convoitait, il a littéralement nié les faits hier avant de les reconnaître à nouveau ce matin. 10 à 12 ans de prison avaient été requis, il a finalement écopé de 10 ans de réclusion criminelle.
C’est une affaire de jalousie qui est jugée depuis hier à la Cour d’Assises à Saint-Denis.
Joseph Rivière est jugé pour tentative d’assassinat sur Freddo K’Bidi, son "rival" amoureux. Le verdict final est attendu dans la journée.
Jugé pour une tentative d’assassinat sur son "rival"
Les faits remontent au 22 mai 2010 et se sont déroulés à Grand Coude sur la commune de Saint-Joseph. Aux alentours de 6 heures du matin, Freddo K’Bidi quitte le domicile de son amie lorsqu’un coup de feu retentit. Le quadragénaire est touché par des petits plombs au thorax et au visage. Gravement blessé, il est transporté à l’hôpital.
Sans témoins ni indices, l’affaire est classée "sans suite" au bout de cinq mois avant que la victime, Freddo K’Bidi décide de se porter partie civile. L’homme porte plainte deux ans plus tard et soupçonne Joseph Rivière qui le suivait quelques mois avant les faits. L’affaire se complique notamment quand le fils du suspect porte un fusil de chasse et plusieurs cartouches retrouvés dans la maison (et compatibles à l’affaire) à la gendarmerie.
Joseph Rivière, principal suspect est alors entendu à plusieurs reprises. Il nie les faits qui lui sont reprochés avant de finalement tout avouer aux gendarmes. Le sexagénaire explique avoir tiré sur l’homme car à l’époque, il convoitait la même femme.
Freddo K’Bidi attend maintenant des réponses de la part de Joseph Rivière, mis en examen pour tentative d’assassinat et placé sous contrôle judiciaire.
Premier jour d’audience
Joseph Rivière a disposé de deux jours pour convaincre qu’il n’est pas un assassin. L’accusé déclarait en effet ne pas avoir voulu tuer l’homme qu’il considère comme son "rival" ; voulant viser ses jambes. Aujourd’hui le sexagénaire nie totalement les faits et précise n’avoir "rien fait" sans savoir pourquoi Freddo K’Bidi le soupçonne.
L’avocat de l’accusé souligne d’ailleurs que l’aveu était fait "sous pression" et espère que les faits reprochés à son client soient reconnus comme "inexistants au niveau pénal." La défense plaide en effet l’acquittement.
L’accusé encourt une peine de réclusion à perpétuité. Il sera fixé sur son sort aujourd’hui.