Au lendemain de la huitième journée de mobilisation nationale conte la loi Travail, les pénuries d’essence affectent particulièrement l’Ile-de-France, également touchée par la grève des transports.
La huitième journée de mobilisation contre la loi Travail a rassemblé entre 153 000 et 300 000 manifestants un peu partout sur le territoire national, rapporte le site metronews.fr. Des défilés eurent lieu à Paris et en province. La journée a également été marquée par le blocage des sites pétroliers et des centrales électriques.
Les stations-service et les ports
La situation reste bloquée en Ile-de-France et en Loire-Atlantique où plus de quatre stations-service sur cinq sont en pénurie totale ou partielle. Le nord-ouest de la France est également touché. L’arc méditerranéen n’est pas en reste, tout comme la région Rhône-Alpes. Ailleurs dans le pays, on observe une légère amélioration.
Devant certaines raffineries et dépôts de carburants, des blocages sont toujours en cours. "À partir de la semaine prochaine, ça va devenir très compliqué. Des places de passage du permis de conduire seront perdues. Il y aura un coût pour nous et pour les élèves", déplore Philippe Augé, gérant d’une auto-école à Paris. Les ports sont également concernés. En effet, l’activité tourne au ralenti depuis quelques jours.
Les centrales nucléaires
Dans les centrales nucléaires, les salariés sont toujours mobilisés aujourd’hui. Cependant, le risque de se retrouver sans électricité reste improbable. En effet, EDF a une responsabilité de service public et est en droit de réquisitionner ses employés pour assurer une production minimale de courant, même en période de grève.