Marie-Claire Cailletaud, porte-parole de la fédération de l’énergie et des mines de la CGT a annoncé que les salariés des 19 centrales nucléaires françaises ont voté la grève pour aujourd’hui.
Dans une interview avec Reuters, Marie-Claire Cailletaud a souligné qu’"On n’arrête pas une centrale nucléaire comme ça, ce n’est pas comme une centrale thermique ou un barrage hydraulique". Des baisses de charge devraient donc être constatées ce jeudi en France.
"Si le Premier ministre ne retire pas le projet de loi Travail", la grève se poursuivra au-delà de jeudi, a prévenu la porte-parole de la fédération de l’énergie et des mines de la CGT. "On appelle à ce que le mouvement soit fort et qu’il monte en puissance parce qu’on sent bien qu’il faut que les salariés pèsent de tout leur poids pour que le gouvernement les entendent enfin", a-t-elle souligné.
Dans cette mobilisation contre le projet de loi Travail, dans la branche énergie, les raffineries et les centrales nucléaires sont rejointes par une unité de stockage de gaz dans le sud de la France.
A noter que les revendications des salariés du secteur de l’énergie ne se limitent pas au retrait de la loi Travail. Ils ont également des revendications propres au secteur, notamment l’emploi, rapporte Europe1.