Plusieurs éléments, dont des restes humains, examinés lors de l’enquête ont accrédité l’hypothèse d’une explosion à bord du vol EgyptAir qui a disparu des radars.
Accréditation de l’hypothèse d’une explosion
Les examens préliminaires menés sur les premiers restes humains retrouvés parmi les débris de l’Airbus d’EgyptAir tendent tous vers l’hypothèse d’une explosion à bord. Un responsable des services de médecine légale a supposé la thèse de la déflagration. "La taille des restes va dans le sens d’une explosion. Le morceau le plus gros était de la taille d’une paume de main", explique l’expert. D’après les détails qu’il a communiqués, les parties de corps récupérées depuis dimanche remplissaient en tout 23 sacs. Malheureusement, les boîtes noires de l’appareil d’EgyptAir n’ont pas encore été retrouvées.
Démenti formel de l’hypothèse de l’explosion
De son côté pourtant, le directeur des services égyptiens de médecine légale Hicham Abdelhamid dément formellement cette hypothèse d’explosion. D’après lui, "tout ce qui a été publié à ce propos est absolument faux et repose sur de simples suppositions qui ne viennent pas de l’Autorité de médecine légale".
L’avion qui s’est abîmé le jeudi 19 mai 2016 entre la Crète et la Côte-Nord de l’Égypte ne présentait d’ailleurs pas de traces d’explosifs. Pour rappel, l’avion d’EgyptAir avait transporté à son bord 66 personnes, dont 15 Français. Tous ces passagers n’ont pas survécu lors du crash aérien et les autorités cherchent toujours à déterminer les causes de cet accident.
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